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Article publié le 10 avril 2025 dans le blog polémique tenu par Gérard FABRE.

MERIAL : vaine pâture et vaine délibération !

Code général de la collectivité muratorienne

10.04.2025 no comment

Par merial.actu@orange.fr

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Monsieur le Maire - élu en 2020 dans des circonstances que n'oublie pas la majorité des habitants abstentionnistes - dont il se dit qu'il n'en dort pas la nuit car toujours affairé à créer des ennuis aux éleveurs du GAEC de MERIAL vient de sortir du Code général de la collectivité muratorienne une délibération par laquelle - ne riez pas - il suspend le droit de vaine pâture acquis aux éleveurs par délibération du conseil municipal de MERIAL le 12 mai 1891 :

 

Eblouis par le maire - dit le phare du Rébenty -  les godillots municipaux y compris le fantôme municipal LE GUEN ( par procuration ) votèrent sans barguigner la délibération exigée le président de séance.

 

Emporté par sa haine  son élan, le sire de MERIAL a, sans hésitation aucune fait par parvenir cette délibération manifestement entachée d'illégalité au contrôle de légalité à la sous-préfecture de LIMOUX.

 

Gageons que monsieur le Préfet, par ailleurs  informé régulièrement, lui fera savoir que sa délibération relève de l'excès de pouvoir ( incompétence ... ) et qu'il lui appartient de demander au conseil municipal qu'il lui faut procéder au retrait de cette délibération, sauf à risquer le déféré préfectoral devant la justice administrative 😇

Réponse

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​Monsieur FABRE, vous rappelez à nos concitoyens l'existence d'une vaine pâture sur notre commune, et c'est très bien car nombre d'entre eux l'ignoraient. Je profite de l'occasion pour vous transmettre ci-contre l'original de cette délibération qui a été prise le 18 mai 1891, Le texte que vous présentez dans votre article n'étant que le brouillon de cette séance!

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Les temps ont bien changés et il est important de rappeler le contexte de l'époque. Fin du 19 ème début du vingtième siècle, il y avait dans notre commune environ cinquante familles qui possédaient des vaches (des bêtes à cornes) ce qui représentait un cheptel d'environ 230 bêtes. A titre d'exemple, vous pourrez consulter la taxe de pâturage de l'année 1913 ci-jointe. Il ne vous échappera pas d'ailleurs, à la lecture de ce document historique, qu'une dizaine de personnes possédaient alors des moutons (bêtes à laine) soit un cheptel d'environ 400 têtes.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

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Les gens de l'époque qui, comme le chantait Jean FERRAT,

​"...Avec leurs mains dessus leurs têtes, ... avaient monté des murettes jusqu'au sommet de la colline..."

ne se permettaient pas de laisser divaguer leurs bovins au risque de détruire les murs en restanques, si péniblement bâtis. Le garde champêtre était d'ailleurs présent pour réprimander et verbaliser les contrevenants. Ces murs ont permis au fil des siècles de préserver notre territoire de l'érosion et permettaient à ces vigoureuses personnes de cultiver la terre pour survivre sans être gavés à la prime PAC! 

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Cette délibération a donc été prise le 18 mai 1891 "en vertu d'un usage remontant à un temps immémorial par lequel les troupeaux de bêtes à laine pâturent toute l'année sur les terres les uns des autres et parquent pendant la belle saison". Je ne pense pas avoir à vous faire une explication de texte et j'ose imaginer que vous savez faire la différence entre une bête à laine et une bête à corne?

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Comme je le disais donc en introduction, les temps ont bien changé et vous êtes aujourd'hui le seul éleveur dans ce village, qui possédez à peu près le même nombre de têtes de bétail qu'en possédaient l'ensemble des habitants du village au début du siècle dernier. A ceci près que tout autant qu'ils étaient et malgré la vie misérable qu'ils menaient, ils respectaient la propriété d'autrui, ils respectaient le patrimoine commun, ils respectaient les chemins communaux...

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Alors oui, les "godillots municipaux" dont le "fantôme" LE GUEN (dont je vous rappelle que ses aïeux Jean et Pierre NAVARRE possédaient 6 vaches en 1913) ont décidé à l'unanimité de mettre un terme à cette vaine pâture dont plus rien aujourd'hui n'en justifie l'existence et dont vous vous prévalez pour détruire depuis un quart de siècle en toute impunité notre patrimoine. Mais il est vrai que je ne vois aucun FABRE sur la taxe de pâturage de 1913! Votre arrivée récente dans notre village ne peut cependant pas justifier d'un tel irrespect de notre histoire. Rien ne vous autorise, du fait des divagations récurrentes de votre bétail, à détruire les murs millénaires et endommager nos chemins ruraux ou communaux...

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Non monsieur FABRE, ce n'est pas de la haine, c'est juste une volonté de faire respecter les règles "et les usages depuis des temps immémoriaux".

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Non Monsieur FABRE, cette délibération n'est pas entachée d'illégalité, et la procédure de suppression de cette vaine pâture sera menée à son terme.

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Oui, vous pouvez attaquer cette délibération par devant le tribunal administratif. Vous en connaissez le chemin! Peut-être que cette fois aurez vous plus de chance? mais permettez moi d'en douter...

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Le Maire

Patrick MURATORIO (ascendant CHAUBET, CANET, MARTY)

chevalier de la légion d'honneur.

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